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Université numérique CHK : des étudiants de Master 2 s’insurgent contre une réinscription obligatoire à 50 000 F

Les étudiants de la 6ᵉ promotion du Master 2, inscrits en 2023-2024 à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex-UVS), tirent la sonnette d’alarme. Ils affirment qu’une réinscription obligatoire de 50 000 F leur a été exigée pour valider leurs rapports de stage, leurs mémoires et continuer à percevoir leur bourse.
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Une vive incompréhension secoue la 6ᵉ promotion du Master 2 de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). Les étudiants inscrits durant l’année académique 2023-2024 dénoncent une situation qu’ils jugent « injuste » : il leur serait demandé de payer 50 000 F CFA au plus tard ce vendredi à 14h pour procéder à une réinscription, condition indispensable selon eux pour la validation de leurs travaux de fin d’études.

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D’après plusieurs étudiants concernés, cette réinscription serait également nécessaire pour continuer à percevoir leur bourse mensuelle. Ils affirment que l’administration leur aurait indiqué qu’ils recevront celle de janvier, puis les suivantes jusqu’en juillet, sous réserve du paiement exigé. Pour beaucoup, cette décision tombe au pire moment. Plusieurs étudiants expliquent avoir déjà validé leur semestre 3, déposé leurs rapports de stage et même finalisé leurs mémoires, désormais en attente de soutenance. « Nous avons tout rendu, nous avons fait notre travail. Les soutenances sont officiellement prévues en deux sessions : la première en début février, la seconde en juillet. Nous ne comprenons pas pourquoi on nous impose une nouvelle inscription », proteste l’un d’eux.

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Ce climat de tension place les étudiants dans une situation difficile, d’autant que certains affirment ne pas avoir les moyens financiers de payer cette somme dans un délai aussi court. Ils appellent ainsi les autorités universitaires et ministérielles à intervenir pour clarifier la situation et trouver une solution juste. « Aidez-nous à sortir de cette situation », lancent-ils, rappelant que cette réinscription forcée pourrait compromettre leur année et leur avenir professionnel. Pour l’heure, l’université n’a pas officiellement communiqué sur la question. Les étudiants espèrent une réaction rapide afin d’éviter que la crise ne s’envenime à l’approche des dates de soutenance.

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