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Vitamine D : indispensable ou dangereuse ?

Longtemps prescrite contre le rachitisme et l’ostéoporose, la vitamine D est aujourd’hui présentée comme un atout pour l’immunité. Mais sommes-nous vraiment tous carencés ? Faut-il se supplémenter systématiquement ? Une enquête de 60 Millions de consommateurs et les recommandations de l’Anses éclairent un sujet où la prudence s’impose.
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Une vitamine pas comme les autres

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La vitamine D agit à la fois comme une vitamine et une hormone. Elle participe à la minéralisation des os et des dents, au fonctionnement musculaire, à la transmission nerveuse et au système immunitaire. Or, selon l’étude Esteban, près de 80 % des Français auraient des apports insuffisants par l’alimentation seule.

Comment couvrir ses besoins ?

Deux sources permettent d’assurer un apport suffisant :le soleil, 15 à 20 minutes d’exposition quotidienne des bras et du visage au printemps et en été ;l’alimentation, notamment les poissons gras (saumon, sardine, maquereau), le jaune d’œuf, les abats, certains champignons et les produits laitiers enrichis. L’Anses recommande 15 µg par jour (600 UI) pour les adultes. Or, les apports alimentaires réels ne dépassent pas 3 µg en moyenne.

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Exemple concret : la supplémentation de routine

Élisabeth, 76 ans, se souvient de l’huile de foie de morue avalée chaque matin dans son enfance pour éviter le rachitisme. Aujourd’hui encore, ses petites-filles reçoivent des gouttes de Stérogyl prescrites par le médecin. Cette supplémentation médicamenteuse est restée la règle en France, contrairement aux États-Unis qui privilégient les aliments enrichis.

Attention aux excès

La vitamine D est liposoluble : elle s’accumule dans l’organisme. Un surdosage peut entraîner hypercalcémie, calculs rénaux, hypertension, fatigue, perte de poids, voire insuffisance rénale. Ces intoxications sont souvent liées à des compléments alimentaires mal dosés achetés sur internet. En 2020, l’Anses a rapporté plusieurs cas graves chez des nourrissons.

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Les recommandations officielles

  • Nourrissons et jeunes enfants : supplémentation obligatoire, mais avec des médicaments et non des compléments alimentaires ;

  • Adultes en bonne santé : privilégier alimentation et exposition solaire. La supplémentation n’est utile qu’en cas de risque élevé (personnes âgées, obèses, à peau foncée, en institution, ou suivant certains traitements) ;

  • Populations à risque : femmes enceintes, personnes avec malabsorption digestive, malades chroniques.

En résumé

SOURCE : PasseportSanté

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