C. Sonko, désormais ex-épouse de B. Nyassi, se retrouve au cœur d’un conflit post-divorce aux allures de bras de fer judiciaire. Bien qu’un juge des référés ait ordonné son expulsion du domicile conjugal, la mise en cause persiste à occuper les lieux, défiant ainsi la décision de justice. Son ex-mari, propriétaire de la maison, avait pourtant choisi la voie de l’apaisement en quittant volontairement le domicile pour s’installer en location. Une solution qu’il dit avoir supportée pendant plus d’un an, le temps de tenter, sans succès, de faire appliquer la décision de justice. Mais face au refus catégorique de C. Sonko de quitter les lieux, la tension est montée d’un cran.
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Selon les éléments de l’enquête rapportés par nos confrères de Seneweb, elle aurait même forcé la porte d’entrée et endommagé les clés, aggravant ainsi son cas. « On a tout essayé, même une proposition de 100.000 F CFA pour l’aider à déménager », a rappelé un procureur visiblement exaspéré lors de l’audience. À la barre, C. Sonko est restée inflexible , « Je quitterai la maison quand il me donnera l’argent », a-t-elle affirmé, exigeant une compensation financière avant de partir. Une attitude qui a fortement irrité le juge, qui lui a rétorqué , « Vous ne toucherez pas un centime ! »
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Le parquet a requis une peine de six mois de prison ferme, dénonçant une volonté manifeste de s’opposer à l’autorité judiciaire. « Elle a défié la loi, elle veut s’installer dans la maison d’autrui pendant que le propriétaire, lui, est contraint de payer un loyer ailleurs », a lancé le représentant du ministère public, dénonçant un « mépris inacceptable des décisions de justice ». Déjà condamnée à trois mois de prison avec sursis pour les mêmes faits, C. Sonko risque cette fois une peine ferme. De son côté, B. Nyassi a réclamé 150 000 F CFA de dommages et intérêts pour couvrir les frais de location et les désagréments subis. Le verdict est attendu pour le jeudi 7 août.