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Tout aurait commencé le vendredi 11 juillet. Modou Sarr, gardien de nuit bien connu dans le quartier, aurait confié à ses collègues son intention de se reposer dans la case en paille aménagée près du rond-point de Gadaye. Mais depuis cet instant, plus aucune nouvelle. Ni allées ni venues, ni voix ni mouvement. Le silence pesant qui s’en est suivi a fini par alerter ses collègues. Le dimanche soir, l’inquiétude est à son comble. Les gardiens décident de jeter un œil à travers une fenêtre de fortune. Une odeur nauséabonde les frappe de plein fouet. La porte étant verrouillée de l’intérieur, ils décident alors de la forcer.
L’horreur à l’intérieur
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cadavre corps
À l’intérieur, c’est une scène glaçante qui les attend ; Modou Sarr gît sur un lit rudimentaire, sans vie, son corps déjà en décomposition. L’air est irrespirable. Les témoins, bouleversés, préviennent aussitôt la famille du défunt, puis les autorités. Les sapeurs-pompiers sont rapidement dépêchés sur les lieux. Après constat, ils procèdent à l’évacuation du corps vers la morgue de l’hôpital Dalal Jamm, tandis que la police du poste de Wakhinane Nimzatt ouvre une enquête pour déterminer les circonstances exactes du décès. Une autopsie est prévue à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff.
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Saly : Un Irlandais retrouvé mort ligoté
Un homme discret, une mort troublante
Modou Sarr était connu dans le quartier pour sa discrétion. Célibataire, sans enfants, il partageait sa vie entre ses activités de gardien et la pêche. Selon ses proches, il n’était atteint d’aucune maladie connue, et semblait en bonne santé. Cette mort soudaine, dans des conditions aussi troublantes, soulève de nombreuses questions. Crime déguisé ? Mort naturelle ? Accident ? À ce stade, aucune hypothèse n’est écartée. Une chose est sûre ; le mystère reste entier autour de ce sexagénaire au destin désormais brisé dans le silence d’une chambre sans témoin.