L’affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux depuis ce vendredi matin, continue de susciter de nombreux commentaires. Selon nos confrères de iGFM, les faits se sont déroulés jeudi vers 17h30, entre la Maison militaire et le Palais de la République, une zone strictement interdite aux piétons. D’après des sources policières citées par le même média, le conseiller spécial se serait présenté à pied, valises à la main, et aurait tenté d’emprunter un couloir réservé.
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Les agents du Groupement mobile d’intervention (GMI) en faction sur les lieux lui auraient signifié l’interdiction et demandé de décliner son identité. Mais l’homme aurait refusé d’obtempérer, provoquant un échange houleux. C’est à ce moment qu’un motard du ministre de la Justice, Babacar Ndiaye, serait intervenu pour tenter d’apaiser les tensions. La discussion aurait cependant dégénéré en bousculade, sous le regard médusé des policiers. Toujours selon iGFM, un commandant de police aurait ensuite essayé de calmer la situation en s’adressant au conseiller. Mais ce dernier aurait sèchement rétorqué : « Je n’ai pas ton temps », avant de s’éloigner.
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Les vérifications menées par la gendarmerie en poste ont permis de confirmer son identité. Plusieurs agents décrivent d’ailleurs un individu connu pour ses accès de tension dans le périmètre présidentiel. L’incident, jugé hautement sensible, a été signalé à la hiérarchie policière. Il continue d’alimenter les débats en ligne, où beaucoup dénoncent une atteinte à l’autorité des forces de l’ordre. Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée ni du côté de la Présidence ni du ministère de l’Intérieur.