Après la découverte d'ossements ressemblant à ceux "d’animaux" et à "des caractéristiques humaines" au Foyer de charité du Cap des Biches à Rufisque, le 3 avril 2025, la police a sollicité l’expertise de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), afin de déterminer l’âge précis de ces restes.
Les ossements sont d’origine animale
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Les experts de l’Ifan ont livré leurs conclusions dans le courant de la première semaine du mois de mai. De l’avis des sources de L'OBS bien au fait du dossier, l’Ifan a conclu que «les ossements sont d’origine animale et l’écrasante majorité de ces ossements sont constitués de restes de moutons.» Une conclusion qui réfute la thèse d’ossements humains.
Les ossements sont des restes de moutons
Mieux, assurent les mêmes sources, l’enquête préliminaire va conforter cette logique scientifique. Les investigations menées par les policiers ont confirmé que le site du foyer de charité de Cap des Biches, ayant servi de cadre à cette découverte, est en réalité un ancien camp militaire de l’époque coloniale. «Le bunker qui a abrité ces ossements était une sorte de dépotoir des restes d’animaux tués pour garnir les repas des éléments », confie-t-on. C’est fort de toutes ces conclusions scientifiques et d’enquête judiciaire de police, que le dossier a été clôturé.
Le site où sont découverts les ossements abritait un camp militaire de l’époque coloniale
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Rappelons qu'en 2005, des ossements humains ont été découverts dans l’enceinte de l’hôtel de la ville. Des ouvriers, au cours de leur travail, ont découvrent ces ossements humains dans le périmètre de l’hôtel de ville. Une semaine après avoir trouvé un squelette dans le sous-sol de leur chantier, ils vont en découvrir un deuxième. Huit ans après, un crâne humain et des os ont été découverts près du canal situé au quartier Léona (Rufisque-Est).