Selon des informations rapportées par Seneweb, la chanteuse n’a pas répondu à la convocation des enquêteurs de la DSC, qui la recherchent activement. Le Comité de défense des valeurs morales, représenté par Serigne Bassirou Mbacké, Cheikh Astou Fall et Serigne Adama Mboup, a saisi à la fois la cybersécurité et le parquet, dénonçant le caractère « indécent » des images diffusées dans son dernier clip. Dans « Fumu Daal Baxna », Bibich Ndiaye apparaît à demi-nue dans plusieurs séquences. Des choix artistiques que ses détracteurs jugent en totale contradiction avec les bonnes mœurs, dans un pays où la pudeur reste fortement ancrée dans les valeurs sociales et religieuses.
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Les images ont déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, forçant la chanteuse à présenter publiquement ses excuses. Mais ces regrets n’ont pas suffi à apaiser la polémique. La DSC poursuit ses investigations et la justice pourrait être amenée à se prononcer sur le cas de l’artiste. Cette affaire n’est pas sans rappeler celle du rappeur King Massaly, poursuivi pour un clip jugé obscène, et qui avait valu une autosaisine du procureur de la République pour attentat à la pudeur et diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs.
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En attendant, l’absence de Bibich Ndiaye alimente les spéculations. Ses partisans dénoncent un acharnement contre les artistes et défendent la liberté de création, tandis que ses détracteurs exigent des sanctions exemplaires pour préserver, selon eux, « la dignité culturelle et religieuse » du Sénégal.