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Siège de Taxawu incendié : la police entre en jeu, les auditions ont démarré

La police de Dieuppeul hérite du dossier de l'incendie du siège de Taxawu Sénégal sis à Sacré-Cœur-2.. Le vigile et 4 gardes rapprochés qui dormaient sur place, ont été entendus par les enquêteurs.<strong>&nbsp;</strong>
police Sénégal
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L'enquête sur le saccage du siège du mouvement «Taxawu Sénégal», nuitamment incendié à l’aide de cocktail Molotov, par une dizaine d’individus a commencé. La police de Dieuppeul, qui a hérité du dossier, a lancé les auditions.  

L’incident survenu nuitamment, ce lundi 28 octobre, est ponctué par l’usage de cocktails Molotov jetés par une dizaine de jeunes qui ont fini par incendier les lieux. L’irruption soudaine du commando, auteur de cet acte de vandalisme survenu nuitamment, ce lundi 28 octobre, a été immortalisée par des caméras de surveillance.

La promptitude de l’attaque va surprendre les proposés à la sécurité qui dormaient à l’intérieur du siège de « Taxawu Sénégal ». Il s’agit , selon L'OBS, du principal vigile des lieux, ainsi que de 4 autres gardes rapprochés. Ces derniers n’ont rien pu faire d’autre que constater les dégâts qu’ils ont, par la suite, narrés aux enquêteurs du commissariat de police de Dieuppeul compétents dans le secteur.

Ce que le vigile et les gardes rapprochés ont dit à la police

Les limiers avisés vers 5h20mn, avaient rappliqué sur les lieux, en même temps que les sapeurs-pompiers qui ont circonscrit les flammes. Procédant aux constats d’usage, les limiers ont relevé d’importants dégâts causés par les flammes, notamment dans 2 bureaux. Dans l’une de ces pièces, les enquêteurs ont retrouvé des lots de tee-shirts floqués «Sam sa kadu», ainsi que des flyers et autres affiches en papier de leur coalition.

Lors de leur audition, le vigile et ses 4 compagnons d’infortune racontent : "Les assaillants ont jeté des cocktails molotov, avant de prendre la fuite à pied. Ils seraient une dizaine environ. Ils auraient également caillassé un véhicule pick-up de couleur blanche stationné devant le siège, doté néanmoins de caméras de surveillance", ont-ils d’emblée confié aux limiers.

Après avoir conclu les constats d’usage, les enquêteurs ont avisé le procureur de la République.

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