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Il explique qu'après une garde-à-vue de plusieurs heures, le Ministère de l'intérieur et ses services de police ont, au milieu de la nuit, transporté 18 citoyens qui manifestaient contre le parrainage pour les déposer au beau milieu de la forêt, sans argent. On n’aurait pu avoir du mal à croire à cette cruauté si notre Police qui se veut si républicaine ne nous avait pas habitués à de tels scénarios dignes des États les plus répressifs.
Combien de fois des citoyens sans armes, sans aucune résistance sont frappés, humiliés et arrêtés alors que leur seul tort est de vouloir manifestée leur colère ? Combien de fois des faits graves de bavures policières commises dans les commissariats sont dénoncés ? Beaucoup de dégâts peu de sanctions. Pourquoi cette obsession à vouloir réduire à néant des êtres humains en chair et en os, sans histoires ?
Difficile de répondre à ces questions tellement les actes relèvent d’une inhumanité sans nom.
Il faut y mette fin avant que l’irréparable ne se produise encore. Avant que d’autres drames ne soient notés. Avant que les citoyens ne continuent à défier la police ne posent des actes excessifs.
Bonne nouvelle ! Au Mali, l’Uemoa ordonne la suspension des sanctions de la Cédéao contre le Mali. C’est le pouvoir en place qui gagne. Assimi Goïta et ses camarades ont su résister et ont fortement contesté ces décisions qui étaient si excessives. C’est le peuple malien qui gagne.
Lui qui s’est mobilisé pour dire non à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a soutenu ses dirigeants même s’il ne leur a pas donné un blanc-seing. La Cedeao perd et se perd dans ses contradictions. Elle a agi avec beaucoup de passion inutile. Elle a exposé des populations à la misère.