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Rapport Cour des comptes : Mouhamet Dieng décèle des erreurs manifestes

Mouhamed Dieng, l’ancien patron de 1xbet, accusé de blanchiment de capitaux dans un rapport présumé de la Centif que des médias ont exploité, a tenu à se défendre aussi par voie de communiqué.

«Une campagne de diabolisation à l’endroit de M. Mouhamed Dieng.» C’est en ces termes que l’ancien patron de 1xBet Sénégal a qualifié le traitement du rapport de la Centif que des médias et réseaux sociaux ont évoqué, faisant état d’un blanchiment de capitaux qui aurait été orchestré par lui pour la somme de 3, 8 milliards Cfa. « Il est clair que tous les chiffres et données avancées dans ce document ne sont pas conformes à la vérité des faits. La démarche solitaire des auteurs du document divulgué et leurs conclusions expéditives portent gravement atteinte à la crédibilité des données mentionnées dans le rapport », précise Mouhamet Dieng.

Dans le présumé rapport, il est attribué à M. Dieng de toucher un salaire de 1 500 000 Fcfa. « Une enquête rigoureuse, basée sur les statuts de Bet Online, aurait permis aux auteurs du document de découvrir le titre d’actionnaire de M. Dieng. Un statut qui lui permet d’avoir plus de revenus que le salaire dérisoire indiqué dans le « rapport de la Centif ». La même légèreté, selon Mouhamet Dieng, est constatée également dans la partie de la propriété de l’immeuble R+5, situé aux Mamelles, attribuée à Dieng. En réalité, précise-t-on ledit immeuble est une acquisition de Bet Online pour son siège social.

Rapport Cour des comptes : Mouhamet Dieng décèle des erreurs manifestes
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Mouhamed Dieng précise qu’il n’a jamais été entendu ni consulté dans l’élaboration du rapport en question. « Le principe contradictoire, essentiel pour la crédibilité de l’information, n’a pas été respecté. Ce qui renseigne amplement sur l’intention des auteurs.  Il est clair que tous les chiffres et données avancées dans ce document ne sont pas conformes à la vérité des faits. La démarche solitaire des auteurs du document divulgué et leurs conclusions expéditives portent gravement atteinte à la crédibilité des données mentionnées dans le rapport. »

Des erreurs manifestes dans le rapport de la Cour des comptes

Il précise que l’analyse attentive du rapport de la CENTIF fait apparaître plusieurs zones d’ombre :

- Les flux financiers jugés suspects ne sont rien d’autre que des avances de marchés publics ou des règlements avec des partenaires étrangers bien identifiés.

- Les sociétés qualifiées de “structures écrans” correspondent en réalité aux différentes composantes d’un holding dûment structuré.

L’absence d’éléments probants

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Rapport Cour des comptes : Mouhamet Dieng décèle des erreurs manifestes

Au-delà des insinuations, aucun fait matériel ne vient appuyer ces accusations. Pas de preuve d’origine illicite des fonds, pas de contrats fictifs, pas de fausses factures. Les notions de “fraude fiscale” ou de “blanchiment” évoquées relèvent davantage de l’interprétation que de la démonstration. En effet, contrairement à l’image d’un circuit opaque dressée par le rapport, les sociétés de Mouhamad Dieng obéissent à une logique claire : un holding regroupant plusieurs entités actives dans le BTP, les services et les investissements financiers. ETMB Sarl, International Business Company (IBC) et d’autres structures associées ne sont pas des écrans, mais les piliers complémentaires d’un groupe parfaitement connu des autorités fiscales et bancaires.

Des flux financiers légitimes

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Les montants évoqués, qui peuvent sembler impressionnants pour le grand public, ne sont en réalité que le reflet d’activités économiques d’envergure. Recevoir des avances de la LONASE, régler des partenaires internationaux tels qu’EBOMAF ou effectuer des placements bancaires relèvent du fonctionnement normal d’un opérateur du BTP engagé dans des marchés d’importance.

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