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Le Stade Rennais traverse une période de grande incertitude. Après la défaite face à l’OGC Nice, la pression s’intensifie autour de Habib Beye. Le technicien, arrivé avec l’ambition de redonner une identité forte aux Rouge et Noir, voit son projet fragilisé par une série de résultats catastrophiques.
Une série noire qui alarme les dirigeants
Selon les données d’Opta Jean, Rennes n’a remporté aucun de ses cinq derniers matches de Ligue 1. Cette disette rappelle douloureusement la période d’octobre à novembre 2023, quand l’équipe dirigée alors par Bruno Genesio avait enchaîné cinq rencontres sans victoire. Le parallèle est saisissant. Les chiffres traduisent une réalité inquiétante : manque d’efficacité, désorganisation défensive, absence de réaction collective.
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Depuis sa prise de fonctions, Habib Beye a tenté d’imposer un jeu basé sur la possession et la verticalité. Cependant, sur le terrain, le collectif peine à appliquer ses principes. Les phases de relance sont hésitantes, les transitions manquent de fluidité et les attaquants semblent isolés.
Habib Beye garde le cap malgré la tempête
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Face à la tourmente, Habib Beye tente de garder le contrôle. Après le match, l’entraîneur a affirmé : « Notre métier est lié à ça. Mais je suis certain d’être toujours motivé et passionné par ce que je fais. Je n’ai pas perdu ma détermination. » Ces mots témoignent de son engagement, mais aussi de la conscience du danger qui plane. Beye s’efforce de maintenir la cohésion du vestiaire. Toutefois, plusieurs sources proches du club évoquent des tensions internes et un moral en berne. Certains joueurs s’interrogent sur les choix tactiques du coach, tandis que d’autres estiment que la préparation mentale fait défaut.
Le Stade Rennais dans l’impasse selon Opta
L’organisme Opta a résumé la situation sans détour : « Le SRFC est dans une impasse. » Ce constat brutal traduit la gravité du moment. Le Stade Rennais, habitué ces dernières années à jouer les premières places, se retrouve englué dans le ventre mou du classement. Les ambitions européennes s’éloignent, et le public du Roazhon Park, pourtant fidèle, commence à exprimer son mécontentement.