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Thomas Allen McCartney, un Américain de 37 ans surpris en train de violer une fillette de 7 ans, a été condamné à 40 ans de prison, mais aussi à une castration chimique et chirurgicale, mardi 19 août, dans l’État de Louisiane, aux États-Unis. La Louisiane est l’un des seuls États au monde à le permettre. Mardi 19 août, Thomas Allen McCartney, un homme de 37 ans vivant dans cette région des États-Unis et qualifié de prédateur sexuel de niveau 3/3, a signé un accord de plaider coupable dans lequel il reconnaît avoir fauté et consent non seulement à passer les 40 prochaines années de sa vie en prison, mais aussi à se faire castrer chimiquement et physiquement.
Cela signifie qu’il autorise l’ablation, par chirurgie, de ses testicules afin de supprimer toute production d’hormones.Une solution irréversible qui a été jugée comme la seule à pouvoir aider Thomas Allen McCartney à lutter contre ses pulsions. En février 2023, il avait été surpris par une mère en train de violer sa fille de 7 ans tout en la menaçant avec une arme, et ce, alors qu’il avait déjà été condamné pour une tentative de viol aggravé en 2011, poursuivi pour viol aggravé sur une fillette de 12 ans en 2010 et accusé de relations sexuelles avec une mineure en 2006.
Thomas McCartney est un prédateur qui doit être mis à l’écart des autres membres de notre communauté », a déclaré Terry Lambright, procureur de la paroisse de Vernon, en prononçant son verdict, mardi, selon Fox 12.Une méthode controverséeLe 1er août 2024, la Louisiane est devenue le premier État américain où les juges peuvent ordonner aux coupables de crimes sexuels contre des enfants de subir une castration chirurgicale. Cette loi a été portée par le républicain Jeff Landry, mais a fait l’objet de nombreux débats avant son adoption, cette méthode étant jugée « cruelle et inhabituelle » par ses opposants.
Parmi les autres pays à autoriser la castration physique, on compte Madagascar, le Nigeria, le Suisse, le Canada ou encore la République tchèque. Dans les trois derniers pays cités, tout comme en Louisiane, le condamné doit néanmoins donner son accord. En France, seule la castration chimique est autorisée, mais ne fait pas partie de l’arsenal juridique : elle doit être demandée directement par la personne concernée par des pulsions. Le débat d’aller plus loin est néanmoins évoqué de façon ponctuelle à l’occasion de procès ou d’affaires de viols particulièrement choquants.
Source : Paris Match