L’affaire a démarré de façon banale, avec une course en moto. C’est à cette occasion que Matar Mbengue, un jakartaman de Louga, et une jeune femme fraîchement mariée ont échangé leurs numéros. Ce qui n’était, au départ, qu’un simple contact s’est transformé en une liaison amoureuse, clandestine et sulfureuse.
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Alerté par des soupçons et des rumeurs persistantes, le mari trompé a mené sa propre enquête avant de porter plainte contre les deux amants. Lors de l’audience, les révélations ont pris un tournant presque mystique. La jeune épouse a soutenu que son comportement s’expliquait par un envoûtement causé par une bague offerte par Matar Mbengue. Selon elle, cet objet aurait annihilé sa volonté et l’aurait poussée à la faute. De son côté, le conducteur de Jakarta a rejeté toute responsabilité, accusant au contraire la femme mariée de l’avoir harcelé et poursuivi malgré ses tentatives de prendre ses distances.
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Face à ces versions contradictoires, le tribunal a tranché , cinq jours de prison avec sursis pour les deux prévenus, assortis d’une amende de 200 000 francs CFA à verser au mari lésé. Une peine symbolique, mais qui a mis un coup d’arrêt à une relation dangereuse, entachée de mensonges et d’accusations étranges.