Article 80 : sale temps pour les insulteurs et arnaqueurs sur TikTok !

Cette année a été mouvementée chez les tiktokeurs. Entre arnaque, injures publiques et article 80, beaucoup d'entre eux ont eu des démêlés avec la justice. Depuis juillet, il y a eu six arrestations dans le rang des tiktokeurs renseigne le journal Enquête.

tiktokeurs

Injures publiques

Les célèbres Tiktokeur Liw Faramareen et "Prince Jackson" séjournent depuis quelques jours en prison. Ils ont été arrêtés puis déférés au parquet par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) suite à une plainte de la famille de Wally Seck.

Ces deux tiktokeurs avaient utilisé la plateforme chinoise TikTok pour déverser leur bile sur la famille du chanteur Wally Seck notamment son défunt père Thione Ballago Seck.

Des propos qui ont heurté sa défunte femme Ndeye Fatou Diouf et son fils Seydina Alioune Seck qui ont décidé de porter l'affaire en justice.

ADVERTISEMENT

Ils ont saisi la Division spéciale de la cybercriminalité de deux plaintes contre Liw Faramareen et Prince Jakson.

Délit d'offense au chef de l'Etat

Au mois de juillet, "Akad" et un certain "Diaz" ont été frappé par l'article 80. Ils postaient des vidéos où ils insultaient le chef de l’Etat ce qui leur a valu un séjour carcéral pour association de malfaiteurs et offense au chef de l’État.

C'est le même cas pour Serigne Massamba Sène. Ce tiktokeur, après l'installation du nouveau gouvernement, avait fait une sortie incendiaire sur le président Macky Sall. Il a été arrêté puis placé sous mandat de dépôt pour offense au chef de l'Etat et discrédit sur les institutions publiques.

Délit d'arnaque

L'affaire Raby Ba avait fait la Une de plusieurs médias people. Cette célèbre tiktokeuse a été arrêtée par la Division des Investigations Criminelle (DIC) pour abus de confiance. Elle avait organisé une levée de fonds au profit d’une victime d’un accident de la circulation sans reverser l'argent collecté au bénéficiaire.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT