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Brutalisée puis arrêtée par les FDS, Absa Hane raconte sa mésaventure

La manifestation du vendredi 9 février a été marquée par des agressions remarquées sur des femmes par les forces de l'ordre (FDS).
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D’abord sur la journaliste de Seneweb Absa Hane ensuite sur une femme sortie manifester pour dire NON au report de la présidentielle. Après quelques jours de silence, Absa Hane est finalement sortie de sa cage pour dénoncer la maltraitance qu’elle a subi lors de cette manifestation : ”je m’appelle Absa Hane et j’ai été lâchement et sauvagement agressé par des éléments de la Police Nationale du Sénégal. Le courage croît en osant, la peur en hésitant. Jusqu’à présent, je n’ai pas peur” a-t-elle expliquée.

Poursuivant, la journaliste est revenue sur son droit de couvrir de tels événements en tant que quatrième pouvoir(4) “Je préfère les affronter pour défendre mes convictions, mes droits, ma liberté d’expression, la liberté tout court”.

Selon toujours Absa, cela lui a valu une agression brutale, des gifles, des coups de pieds dont plusieurs à la tête qui m’ont littéralement assommé et rendu inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. La journaliste a été sauvagement agressée par des policiers qui ont fait le choix d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente.

Cependant, elle se dit être fière d’avoir retenu le matricule de son principal agresseur “ je suis fière d’avoir retenu le matricule de mon principal agresseur et je me donnerai corps et âme pour qu’il paie pour son geste ignoble mais aussi pour qu’aucune autre personne ne subisse la violence gratuite qui m’a été infligée par mes tortionnaires”.

Matricule 6.118 vous m’avez frappé lâchement, je vais vous traquer sans répit et vous affronter fièrement” tels sont les derniers mots de la journaliste pour dénoncer la violence qu’elle a subie lors des manifestations du 9 février dernier portant report de la présidentielle de 2024.

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