L'Iran exhorte les pays musulmans à se préparer à 'armer les Palestiniens'

Dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, le président iranien Ebrahim Raissi a lancé depuis Riyad, en Arabie saoudite, un appel aux nations musulmanes pour qu'elles classent l'armée israélienne comme « organisation terroriste ».

Le président iranien Ebrahim Raisi rencontre les gouverneurs et les députés des provinces d'Azerbaïdjan oriental et occidental à Téhéran, Iran, le 21 octobre 2021.

Les hostilités se poursuivent entre les deux parties, marquées par une attaque meurtrière du Hamas contre Israël ayant entraîné la perte de 1 200 vies. En réponse, Israël intensifie ses frappes sur la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 11 000 civils, dont 4 500 enfants, selon un rapport du ministère de la Santé du Hamas.

Ce samedi, les dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se sont réunis à Riyad, en Arabie saoudite, pour un sommet spécial sur Gaza, avec pour principale préoccupation l'arrêt des combats.

Au cours de cette réunion, le président iranien, Ebrahim Raïssi, connu pour ses discours véhéments contre l'État hébreu et l'Occident, a appelé les pays musulmans à se préparer à « armer les Palestiniens » si les prétendus « crimes de guerre » d'Israël persistaient. L'Iran qualifie le Hamas de « mouvement de libération », tandis que les États-Unis, le Canada et l'Union européenne le désignent comme une « organisation terroriste ».

Ebrahim Raïssi a également plaidé en faveur d'un « boycott commercial contre le régime sioniste », en particulier dans le secteur de l'énergie. Il a exhorté les pays musulmans à « rompre toute relation politique et économique » avec Israël, une nation que l'Iran ne reconnaît pas.

Depuis la création d'Israël, six pays ont signé des accords de normalisation des relations avec l'État hébreu, notamment l'Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc. The Times of Israël précise que ces derniers mois, des discussions en vue de nouveaux accords avec la Mauritanie ou l'Indonésie ont été brutalement interrompues par le conflit.

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