« Comme le changement climatique est un phénomène international qui intéresse et impacte tout le monde, le monde académique doit participer à la recherche de solutions sur les changements climatiques », a déclaré Mme Diène. Elle intervenait lors de la troisième session des webinaires du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), organisée en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
La vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en charge de la pédagogie et de la recherche, Pr Aminata Niang Diène, a invité le monde universitaire à participer à la recherche de solutions dans la lutte contre les changements climatiques à travers des recherches pertinentes et des données pouvant aider les pouvoirs publics à la prise de décisions.
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L’objectif de cette session est de décrire avec les Universités ouest africaines les voies et les priorités de la recherche, de l’innovation et du développement des capacités dans le domaine des services climatiques pour la réduction des risques. « C’est pour cela que l’UCAD qui est connue comme un creuset sur le plan de la recherche scientifique donne sa contribution en participant à cette troisième session du Centre ouest-africain de service scientifique sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) qui nous réunit aujourd’hui et qui contribue en même à la recherche de solutions pertinentes et à la production de données pour aider à la prise de décision », a-t-elle expliqué.
Ce webinaire qui entre dans le cadre d’événements régionaux réunit des experts, des décideurs politiques, des universitaires et des praticiens. Après Lomé, en septembre, Abidjan, en novembre, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite la troisième session sur le thème « Impacts climatiques et résilience dans les scénarii actuels et futurs ».
Selon Aminata Niang Diène, ce webinaire est organisé « pour discuter sur les questions liées aux changements climatiques et échanger des expériences et des pratiques pour permettre d’aider à la prise de décisions politiques ». « Nous allons dans ce cadre œuvrer pour la formalisation de meilleurs politiques publiques en Afrique, pour prendre en charge ces questions de changements climatiques à la fois dans nos vies quotidiennes et sur la question des infrastructures et services qui subissent tous les effets des changements climatiques », a-t-elle-ajouté.