Les confidences de l’homme qui a abattu son épouse : «Je ne mérite plus de vivre»
Dans des propos entrecoupés par des pleurs, il confie : «Je ne mérite plus de vivre. Elle a tout fait pour moi. Qu’est-ce qui m’est arrivé.» Des interrogations sans réponse dans une atmosphère devenue subitement très tendue dans la famille.
Dans ses confidences faites peu avant qu’il ne soit conduit par les gendarmes à la Brigade de la Zone franche industrielle, P.M. Diop s’est lâché sur sa proximité avec son épouse. Il confie que cette dernière l’a toujours soutenu. «Lorsqu’elle a reçu sa part d’une tontine à laquelle elle avait participé, Binetou m’avait tout remis, me demandant de me rendre en Gambie pour m’approvisionner et démarrer une activité commerciale. C’est ainsi que je me suis lancé dans la vente de portables et cela m’a bien réussi. Binetou ne peut pas s’en aller par ma faute et me laisser continuer de vivre.»
Un témoignage qui a ému les gendarmes au point que des mesures strictes ont été prises pour veiller sur P.M. Diop pendant sa garde à vue, pour éviter qu’il ne commette l’irréparable.
Ils étaient mariés, il y a 4 ans
Après s’être fréquentés durant plusieurs années, Binetou Guèye (33 ans) et P.M. Diop (35ans) ont fini par convoler en justes noces il y a quatre ans. Depuis, tous les deux vivent à Keur Mbaye Fall au domicile familial de l’époux. Gérant d’une boutique de vente de portables, ce dernier s’activait également dans l’élevage. Il avait des moutons sur la terrasse de la maison familiale où il avait aménagé un enclos.
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Et avec le vent d’insécurité qui souffle sur Keur Mbaye Fall, il a voulu se protéger des voleurs et autres cambrioleurs en achetant une arme à feu à Saly pour la modique somme de 70 000 FCfa. L’arme a été, plus tard, identifié comme un pistolet de type PA, avec un chargeur de dix cartouches de calibres 9mm. Le vendeur n’a pas encore été retrouvé.