« La Commission électorale nationale autonome a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur le 24 novembre 2023, et intégré, en l’état, dans le dispositif informatique de contrôle », a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a apporté mardi son soutien au Conseil constitutionnel dont certains de ses membres font l’objet d’accusations de corruption présumée, en lien avec l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
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Il y a ensuite « le tirage au sort déterminant l’ordre des dossiers de parrainages a été effectué en toute transparence en présence d’huissier et accepté sans réserve par tous les candidats ou représentants de candidats présents ».
Sur cette base, la CENA affirme que les dossiers de parrainage de tous les candidats ont fait l’objet de traitement égal, effectué dans le calme et la courtoisie, sous la direction du président du Conseil constitutionnel, président de la « Commission ».
« Aucune clé USB n’a fait l’objet de manipulations au détriment d’un candidat », assure la CENA », en expliquant que le président du Conseil constitutionnel « a fait procéder à des corrections dans l’intérêt du candidat concerné avec l’accord de celui-ci ou de son représentant chaque fois qu’il était possible de le faire dans le respect de la loi électorale. La Commission électorale nationale autonome note par ailleurs un « même logiciel de contrôle a été utilisé en sa présence pour tous les candidats », avant de prodiguer des conseils visant à améliorer le système de contrôle et de vérification des parrainages.
Elle insiste, à ce sujet, sur la nécessité de mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel « pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral relevant de sa compétence ».