Affaire Ousmane Sonko : la France se dit ‘extrêmement préoccupée’
02 juin 2023 à 16:42A la suite de la condamnation de Ousmane Sonko, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », des manifestations meurtrières ont éclaté dans plusieurs villes du Sénégal. Dans un communiqué de son ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, la France a exprimé sa préoccupation.Neuf (9) morts dans le bilan provisoire des violentes manifestations au Sénégal suite à la condamnation du leader de l'opposition Ousmane Sonko, le 1er juin 2023.
Ce vendredi 2 juin, la France s'est dite « extrêmement préoccupée » par les violences qui prévalent au Sénégal depuis jeudi à la suite de la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.
Le Quai d'Orsay « appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal ».
Pour rappel, si Ousmane Sonko a été acquitté des faits de viol et de menaces de mort, il devra également s'acquitter d'une amende de 600 000 F CFA.
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La « corruption de la jeunesse » qui vise l’opposant constitue un délit qui consiste à débaucher ou à favoriser la débauche d'un jeune de moins de 21 ans. La plaignante, Adji Sarr, avait moins de 21 ans au moment des faits (viols et menaces de mort présumés).
Derrière leurs costumes impeccables et leurs airs de gentlemen, Samba Guissé et Moustapha Diouf opéraient comme de redoutables cambrioleurs. Le duo, qui ciblait les appartements de luxe entre le Plateau et les Maristes, a été arrêté par la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar après une série de vols audacieux.
L’Association pour la protection des droits humains (A.P.D.H) a adressé une lettre officielle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour l’inviter à intervenir dans le conflit opposant l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye à la Banque CBAO, filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank. Ce dossier, vieux de plusieurs années, suscite de vives préoccupations sur l’équilibre entre les droits des citoyens et la puissance des institutions financières.
La Société africaine de raffinage (SAR) est désormais sous le feu des projecteurs judiciaires. Le Pool judiciaire financier a ouvert une enquête sur la gestion de l’entreprise depuis 2020, confiée à la Division des investigations criminelles (DIC). Le directeur général actuel, Mamadou Abib Diop, a été entendu ce lundi par les enquêteurs.
L’opposition, regroupée au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, accuse le Président Macky Sall de « haute trahison » et exige sa « démission immédiate ».
Par ailleurs, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les manifestations ont fait jusqu’ici neuf morts alors que la presse parle d’un bilan plus élevé.
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