Amnistie de Karim et Khalifa : les deux 'K' résolus

La voie est tracée pour permettre à Khalifa Sall et Karim Wade de retrouver leurs droits civiques.

Karim-Meïssa-Wade-et-Khalifa-Ababacar-Sall

Le président Macky Sall avait demandé au ministre de la Justice « d’examiner dans les meilleurs délais les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote ». Tous les regards se tournent vers Karim Wade et Khalifa Sall écartés du jeu politique après des procédures judiciaires.

D’après des informations de L’Observateur, le ministre de la Justice n’a pas perdu du temps pour donner suite aux instructions reçues du Président «d’examiner, dans les meilleurs délais, les possibilités et le schéma adéquat d’amnistie pour des personnes ayant perdu leurs droits de vote». Le ministre de la Justice a déjà bouclé les travaux.

Des membres du cabinet ministériel interrogés par le journal confient que Ismaïla Madior Fall qui a longtemps travaillé en interne avec un groupe restreint a déjà bouclé ses études. Connu pour «sa rigueur dans les recherches et son ouverture d’esprit», le Garde des Sceaux a produit un document dans lequel il a compilé tous les cas de figures possibles qui permettent à des personnes dont Khalifa Sall et Karim de retrouver leurs droits de vote.

D’après toujours des informations de L’Observateur recoupées à différents niveaux, le ministre de la Justice a utilisé une méthodologie rigoureuse pour permettre au chef de l’Etat de faire le choix le plus adéquat dans sa volonté faire revenir certaines personnalités politiques dans le jeu politique. L’on souffle que tous les schémas possibles sont présentés dans le document à soumettre au chef de l’Etat pour choix et validation.

Même si Ismaïla Madior Fall réserve la primeur au président de la République, les propositions faites ne devraient pas s’éloigner de l’amnistie et de la révision du Code électoral. D’ailleurs, Me Babacar Niang, alors interpellé par L’Observateur sur le sujet, avait déclaré que «la modification de la loi électorale serait la voie la plus appropriée. D’autant plus qu’il s’agit de condamnations à des peines correctionnelles qui ne sont pas des peines en rapport avec des crimes infamants».

ADVERTISEMENT

A signaler que la résolution des deux «K» politiques a été ébauchée pour la première fois par le chef de l’Etat, en décembre 2021, dans une sortie médiatique sur Radio France internationale (Rfi) et France 24. La balle est désormais dans le camp du chef de l’Etat, Macky Sall.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT