Désobéissance civile, grèves générales… : Sonko change son fusil d'épaule

Ousmane Sonko change de stratégie de lutte contre Macky Sall et son régime.

ousmane sonko

Après le "Gatsa Gatsa", place aux « grèves générales » et à la « désobéissance civile ». C'est la nouvelle forme de lutte du leader de Pastef pour, dit-il, combattre la "tyrannie" de Macky Sall. Sur son lit d’hôpital, le leader de Pastef, Ousmane Sonko a annoncé des grèves générales dans tous les secteurs et une désobéissance civile. Pour la réussite de ces actions, il lance un appel aux commerçants, aux transporteurs et à l’ensemble des Sénégalais.

Malgré tout, Sonko ne compte pas reculer d’un iota. « Si Macky Sall veut mettre fin à ma vie qu’il le fasse. S’il veut mettre fin à la vie des millions de Sénégalais qu’il le fasse. Parce que nous allons refaire ce qu’ils nous ont refusé la dernière fois. Rien m’interdit d’emprunter le chemin que je veux en allant au tribunal. Surtout je ne suis même pas obligé d’aller au tribunal. Je pouvais rester chez moi », a-t-il souligné.

"Les agents de la BIP m'ont aspergé un liquide..."

Il révèle : « Les agents de la police, de la Bip particulièrement, m’ont aspergé un liquide à bout portant. Un liquide extrêmement toxique avec des effets aussi bien sur le système respiratoire, des effets au niveau des yeux, des effets cutanés et au niveau de l’appareil digestif ». Le leader de Pastef a informé que même si les médecins soupçonnent un produit particulier, ses habits ont été envoyés hors du pays pour les besoins des analyses. Et les résultats devraient être disponibles d’un moment à l’autre.

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"Je ne veux pas être évacué à l'étranger"

Pour ce qui est de l’évacuation sanitaire réclamée par les responsables de son parti, Ousmane Sonko estime qu’elle ne peut être à l’ordre du jour pour deux raisons. « Premièrement, nous faisons confiance au personnel médical sénégalais qui est très compétent. Si ce personnel médical considère à un moment ou à un autre que la situation exigeait une évacuation, nous examinerons cette possibilité », dit-il.

Pour la deuxième raison, elle est d’ordre politique. Car Ousmane Sonko estime qu’une fois sorti du territoire, le régime peut activer « des instruments juridiques pour rendre (son) retour beaucoup plus complexe et beaucoup plus difficile ». Il a aussi annoncé qu’il sortira d’hôpital ce mardi, pour aller poursuivre son repos chez lui.

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