Le 3 septembre 2024, la Présidence de la République du Sénégal a diffusé un communiqué détaillant sa position suite au rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi N°11/2024, qui visait à supprimer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Le Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby) a rejeté par un vote de 83 députés contre 80 le projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE. Ce qui a mis la présidence de la République dans une grosse colère noire.
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Ce projet, porté par le Président S.E.M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’inscrivait dans un large programme de réorganisation de l’État et de rationalisation des dépenses publiques.
Le communiqué rappelle : « lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, des engagements fermes, validés souverainement par le peuple, ont été pris par le Président de la République, S.E.M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye ». Ces engagements ont donné naissance à un « Pacte social de gouvernance publique adossé à une réorganisation institutionnelle des organes de l’État », visant une gestion plus efficace des ressources publiques.
Cependant, le rejet de ce projet de loi par les députés révèle, selon la Présidence, « la rupture profonde entre les députés de la majorité et les aspirations populaires qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ». Cette décision parlementaire est perçue comme un décalage entre les élus et les attentes des citoyens.
Malgré ce rejet, le Président de la République « prend acte de la décision des députés de la majorité » et reste résolu à poursuivre ses réformes. Le communiqué souligne l’importance de « l’expression des positions politiques plurielles, essentielle au jeu démocratique et à l’équilibre des pouvoirs », réaffirmant ainsi l’engagement du Président à maintenir un débat politique ouvert et diversifié.