Après un retour de parquet, l’ancien flic a été présenté au procureur de la République qui l’a placé sous mandat de dépôt.
Le parquet a scellé le sort de l’ex commissaire de police Cheikhouna Keita. Il était en garde à vue depuis vendredi dernier à la Division des investigations criminelles (Dic).
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L'ancien patron de l'Orctis est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et délit d'offense au chef de l'Etat.
L'ancien commissaire avait émis des commentaires sur les réseaux sociaux sur une supposée bagarre entre le président de la République et le Premier ministre au palais présidentiel pour une histoire d’aller au Magal de Touba. Il avait été entendu dans un premier temps et libéré.
Par ailleurs, il s'était offusqué des pouvoirs abusifs du Pm qui, selon lui, empiète sur les espaces du pouvoir du Président Diomaye.
"Renseignement au point de constater qu’une démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son premier ministre. C’est ça que nous avons écrit au conseil constitutionnel. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation particulière. Diomaye c’est déjà un problème on dirait que l’on est en face d’un président qui a été choisi n’importe comment. Il présente des lacunes visibles, dans son déplacement, propos. Le problème c’est que arrivé au pouvoir il s’est fait marcher aux pieds par son premier ministre", dénonçait l'ex-commissaire