Etre digne comme Lat Dior

Par Mame Gor Ngom

Lat Dior

Il y a 137 ans, disparaissait Lat Dior Ngoné Latyr Diop, une des figures emblématiques de la résistance armée contre l’abject colonialisme, au même titre qu’El Hadji Oumar Tall, Samory Touré, Mamadou Lamine Dramé, Bour Sine Coumba Ndoffène Famak Diouf, Alboury Ndiaye...

Le 27 octobre 1886, le dernier Damel du Cayor a été tué à Dékheulé ainsi que deux de ses fils et soixante-dix-huit de ses compagnons d’armes. Si cet homme est considéré comme notre héros national, c’est qu’il incarne entièrement des vertus qui sous-tendent notre nation, comme l’amour de la patrie, le courage, l’abnégation et le refus de la compromission.

Lui-même se comparait à « un arc que l’on peut ployer mais que l’on ne peut pas rompre ». « Je veux vivre digne et généreux », disait-il aussi fièrement. En ce jour anniversaire de sa mort, nous entonnons tout aussi fièrement l’hymne que lui a dédié le président-poète pour dire : « non à la peur qui fait fuir » et « oui à l'appel de l'honneur ».

Heureusement, au « Sénégal, pays de lumière », la flamme de la dignité est restée toujours vive. Malgré tout. Mais, les choses sont en train de s’effriter au pays de Ngoné Latyr. Le mal-vivre étale ses tentacules. L’opportunisme béat de dirigeants sans scrupules ont fini de mettre à genoux un pays qui pouvait être aujourd’hui parmi les nations citées en exemple.

Le Sénégal vit de mauvais moments. Nous ne le dirons jamais assez. Les incertitudes s’amoncellent. Le doute est partout, les risques réels. Ce qui peut vraiment nous sauver, c’est une volonté ferme de chasser la roublardise et de faire preuve de dignité. Comme notre illustre héros Lat Dior Ngoné Latir Diop.

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