La 14 ème législature rate sa première leçon de rupture : la ponctualité

Les 165 députés composant la 14 ème législature ont accusé un grand retard pour entamer les travaux.

Assemblée-nationale-

Convoqués à 10heures, les députés devaient commencer les travaux d'installation et l'élection du bureau de l'Assemblée Nationale. Mais, jusqu'au moment où ces lignes sont écrites, les travaux n'ont pas encore démarrer.

Pour quelles raisons?

En tout état de cause, le quorum est déjà atteint dans l'hémicycle car la majeure partie des députés est déjà présente dans la salle. D'ailleurs, les membres du gouvernement sont venus à l'heure fixée pour assister à l'installation des parlementaires.

Durant les campagnes électorales, plusieurs coalitions avaient promis une assemblée de rupture fustigeant les actes posés par la législature précédente. Il en est de l'absentéisme, des violences physiques et verbales entre autres. Mais le baptême de feu a révélé que la promesse n'a pas été tenue sur le plan de la ponctualité.

Des tractations politiques à n'en plus finir!

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Qu'est ce qui est à l'origine de ce retard? Cette question se pose de façon légitime car les parlementaires ont arpenté les escaliers de l'Assemblée Nationale dès les premières heures du jour. Et paradoxalement, les travaux tardent à démarrer en raison des tractations pour le bureau de l'Assemblée Nationale. Selon les textes, le doyen des députés doit présider le bureau provisoire, épaulé dans ces tâches par les deux benjamins de l'hémicycle.

Le choix de ces individus ne devait aucunement poser un problème dans la mesure où l'âge des élus est presque connu grâce aux données électorales fournies par la Direction Générale des élections. Le retard accusé montre que la rupture n'est qu'une illusion. Les sénégalais devront attendre pour apercevoir une once de rupture dans la deuxième institution qui est tant décriée.

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