Comme dans un film digne des séries policières américaines, les éléments de la BIP et du GIGN ont bloqué le convoi du président Ousmane SONKO dans le tunnel de Soumbédioune avant de casser la vitre latérale du véhicule. Le Maire de Ziguinchor sera extirpé de force sous les yeux de Me Ciré Clédor Ly, l’un des avocats présents dans le véhicule. Les évènements se sont déroulés ce 16 février 2022, après le report du procès.
Le leader de Pastef a expliqué les raisons pour lesquelles les éléments de la BIP et du GIGN l'ont extirpé de son véhicule.
Lire Aussi
Le leader du Pastef qui était invité, hier dimanche 19 février 2022, au méga meeting du Parti de l'unité pour le rassemblement (PUR). Dans sa déclaration, Ousmane Sonko a mis en garde Macky Sall par rapport à "la présence de ses milices sur le terrain, à côté des forces de l'ordre".
Ensuite, le maire de Ziguinchor révèle d'ailleurs "que les agents de la Bip l'ont sorti de son véhicule pour éviter qu'il prenne une balle venant des nervis..." Et selon Imam Khalifa Ndiaye, Ousmane Sonko a été blessé lors des accrochages avec la police. C’est la Bip, dit-il, qui lui a tiré la jambe gauche avant de l’étrangler. C’était au moment où les éléments de la Bip les faisaient sortir de leurs véhicules respectifs pour les embarquer dans les fourgonnettes.
Sonko a quand même qualifié ce geste comme « un acte de banditisme ». Et le leader de Pastef n’entend point laisser impuni. Dans une déclaration en live sur sa page facebook, le maire de Ziguinchor s’est d’abord offusqué de l’attitude des forces de défense et de sécurité avant d’annoncer des plaintes contre les donneurs d’ordre qui sont à l’origine de ces incidents.