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Sakal : l'auteur du coup de feu est un agent de la BIP

Les aveux de l'agent de la BIP qui a tiré des coups de feu
Amadou Bà à Sakal
Amadou Bà à Sakal

En tournée économique dans la région de Louga précisément à Sakal, le Premier ministre Amadou Bâ a été le témoin d’un grave incident en marge de l’inauguration du centre de santé de Sakal, samedi dernier. Un garde du corps de la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie-Khémesse Ndiaye, a dégainé son arme et tiré deux coups de feu au sol.

D’après les informations, il cherchait à se dégager de l’étau des éléments de la sécurité du chef du gouvernement. Ces derniers semblaient vouloir le prendre à partie après qu’il les aurait défiés en voulant installer sa patronne de ministre à la tribune officielle où le candidat de Bennoo Bokk Yaakaar avait déjà pris place.

De fortes détonations ont retenti. Ce fut la panique générale. Ébahi, le Premier ministre est resté figé sur sa position. Certains ont commencé à vider les lieux. Des blessés ont été enregistrés dans la bousculade.

Mais l’auteur des coups de feu a été désarmé et «isolé dans une salle du centre de santé». Le policier, qui est un agent de la BIP, a été acheminé à la Brigade de gendarmerie de Gueun Sarr. N'ayant aucune prérogative pour décider du sort du jeune policier, les pandores l'ont mis à la disposition de sa heirarchie.

C'est ainsi que l'agent du BIP a été conduit au commissariat central de Louga, où il a passé la nuit du samedi au dimanche. Dans la journée du dimanche, des éléments de la Brigade prévôtale ont effectué le déplacement à Louga pou récupérer l'élément du BIP.

Les aveux de l'agent du BIP

Lors de son audition, l'agent incriminé a déjà admis avoir tiré des coups de feu, assurant, toutefois, que "c'était pour s'échapper des griffes" des éléments du Gign qui l'avaient encerclé. "Je préfère être radié plus tôt que de subir l'humiliation publique. J'ai réagi pour préserver ma dignité de policier", a-t-il dit avec fierté. La suite de l'affaire dépend des conclusions de l'enquête à l'issue de laquelle le ministre de l'Intérieur pourra décider d'ordonner des poursuites ou classer l'affaire.

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