Depuis les troubles survenus à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en juin dernier, les étudiants n'ont toujours pas repris les cours en présentiel. Mame Boye Diao, maire de Kolda et candidat à l'élection présidentielle, a exprimé son point de vue sur cette situation lors de son intervention dans le Jury du Dimanche sur I-radio.
UCAD : Mame Boye Diao critique puis sermonne les étudiants
Mame Boye Diao appelle à la conscience des étudiants de l'UCAD afin de protéger le temple du savoir.
Mame Boye Diao
Lire Aussi
Mame Boye Diao a souligné la nécessité pour les étudiants de prendre conscience de la « sacralité des lieux » et de jouer un rôle actif dans la protection de leur environnement éducatif. Il a appelé les étudiants à être les « premiers protecteurs du temple du savoir », soulignant que l'université est un espace important pour la construction d'un avenir meilleur.
« Personne ne peut comprendre que les étudiants puissent agresser autant l'université de Dakar qui est leur espace de construction d'un avenir meilleur », a déclaré M. Diao.
Malgré son appel à la responsabilité des étudiants, Mame Boye Diao a plaidé en faveur de la reprise des cours en présentiel à l'UCAD. Il a souligné l'importance de mettre les étudiants devant leurs responsabilités et a indiqué que si des troubles similaires à ceux du passé surviennent, la fermeture de l'université pourrait être envisagée.
« Les étudiants doivent savoir que c'est un lieu d'enseignement, même si la politique est permise. Cette violence ne doit pas être une réalité », a-t-il ajouté.
ADVERTISEMENT
Concernant la coloration politique des violences à l'université, Mame Boye Diao a indiqué qu'il ne s'agissait pas simplement d'une question d'opposition. Il a noté que des étudiants politiquement engagés se trouvent dans les partis au pouvoir et dans l'opposition, et que les responsabilités doivent être partagées. Il a appelé à éviter tout débordement à l'approche des échéances électorales.
ADVERTISEMENT
Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:
Email: temoin@pulse.sn
Article suivant
