“Au cours de l’audience correctionnelle tenue le 1er juin dernier par le Tribunal de Grande instance de Diourbel, Me Abdoulaye Babou, avocat à la Cour, sous prétexte de son appartenance à la communauté mouride et au mépris des règles élémentaires de courtoisie et de respect qui prévalent au sein de l’institution judiciaire, a tenu des propos outrageants à l’endroit du représentant du Parquet, à qui il a imputé des propos sortis de sa seule imagination”, renseigne le communiqué .
Plus grave encore, ajoute le texte ; il “a incité l’assistance au soulèvement en jouant sur la fibre sensible des fidèles mourides et tenté de livrer le magistrat à la vindicte populaire. Il a persisté dans son dessein subversif en se rendant devant les médias pour soutenir, sans aucune indication concrète, que celui-ci avait tenu des propos injurieux ou outranciers à l’égard de Serigne Touba”.
C’est pourquoi, indique le document, “l’Ums condamne fermement ces actes inqualifiables qui, au-delà de l’offense particulièrement injuste faite au collègue concerné, constitue un affront fait à l’institution judiciaire dans son ensemble. Elle rappelle que le respect dû à la Justice s’impose”. Pour terminer, l’Ums invite les autorités judiciaires à engager les poursuites qui s’imposent et se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux pour que pareil acte ne se reproduise pas.