Nous avons tous des caméras en poche capables de filmer, de relater des événements en live, de nous filmer. Cela est, dans l'absolu, une avancée non négligeable. Mais il y a tellement de bêtisiers qui pourrissent l'espace public. Aucun filtre, aucune pudeur, peu de mesure. Ceux qui "partagent" les conneries font partie de leurs promoteurs. Même si c'est pour dénoncer. Il existe une manière plus intelligente de faire face à ces indélicats. Car, il sera difficile de quitter ce monde. Ça pourrait être synonyme d’un demi suicide. Le mal et le bien des réseaux sociaux sont inséparables.
Ils sont nombreux à penser que les réseaux sociaux sont "habités" par des "oisifs errants", souvent sans soucis, capables seulement du pire. Oui, il y a de terribles maux qui s'y amoncellent. Les dangers d’un monde… virtuel sont bien réels. Un monde brutalement ouvert.
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Quelle attitude adopter ? Faire très attention en luttant contre ses pulsions. Les pièges tendus sont nombreux. L’image d’un Homme tient à un petit bout de fil. Et puis, des bêtes immondes tapies dans l’ombre sont prêtes à tous les coups abjects. Mais il faut faire face. Car le monde, comme le dit si bien Youssou Ndour, est une grande arène. Le monde virtuel est une réalité qui s'impose. Il ne doit pas nous déshumaniser.
Nous devons l’humaniser. Le rendre vivable. L’habiter en paix. S’y épanouir. Y habiter avec beaucoup de cordialité. Le rendre utile. Chasser toutes les ondes négatives qui s’y dégagent et les êtres nocifs qui l’envahissent. Résister.