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La situation dégénère...
En l'absence de véhicules de transports en commun, les dakarois se rendent au travail ou à l'école à pieds
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Les transporteurs passent à la vitesse supérieure. Que ceux qui s’attendent à une fin de grève aujourd’hui peuvent déchanter.
Le premier jour de grève largement suivi, Gora Khouma annonce que le Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (CUSTRS) a décidé d’observer une grève illimité tant qu’il n’y aura pas d’accord sérieux.
" On n’arrêtera pas la grève tant qu’on aura pas trouvé un accord sérieux avec le gouvernement ", a menacé Khouma, porte-parole du CUSTRS.
"Nous avons jugé que la lutte individuelle ne peut pas nous faire avancer (…) C’est pourquoi nous nous sommes concertés pour mettre en place ce cadre de concertation et d’action, pour qu’on puisse parler le même langage", a-t-il dit.
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Selon Khouma, également président de l’Union nationale des routiers du Sénégal, ‘’cette plateforme revendicative comporte plusieurs points, mais ce qui préoccupe surtout tout le monde, ce sont les tracasseries de la Police, de la Gendarmerie, des Douanes, et le système de pesage’’, a-t-il expliqué.
Les transporteurs réclament la fin des tracasseries policières, l’application d’accords signés. Ils veulent que le paiement des amendes en liquide en cas d’attestation et qui crée toutes sortes de tension, soit supplanté par un système digital avec de transferts d’argent, que les gens paient directement à l’Etat.
