I. Bâ, présumé meurtrier de Assane Guèye a été auditionné par la police. Interpellé sur la nature de ses relations avec la fille K. Diallo, le "Bongoman" par ailleurs marchand ambulant réfute toute relation amoureuse avec celle-ci. Il dit considérer la demoiselle comme une simple amie. Dans la foulée, il nie aussi être le père de l’enfant de la fille même s’il reconnaît être papa d’un enfant d’une autre fille avec qui il entretient une relation amoureuse.
Un jeune «Bongoman» du nom d’Ismaël Ba a tué à coups de couteau un chauffeur de l’UCG pour une fille qu’ils courtisaient tous les deux.
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Selon ses dires, K. Diallo est mère d’un enfant dont le papa serait le fils d’un célèbre chanteur de la banlieue dakaroise. Il confie également aux enquêteurs n’avoir aucune affinité ni amitié encore moins un quelconque antécédent avec le défunt en question. D’où son étonnement lorsque ce dernier l’a copieusement injurié et défié devant la fille. Il a invoqué l’excuse de provocation et plaidé la légitime défense devant les policiers.
De son côté, la fille K. Diallo a abondé dans le même sens que le jeune marchand ambulant avant de le confirmer sur toute la ligne. Elle déclare aussi n’avoir jamais eu d’affinité ni de relation amoureuse avec le défunt chauffeur de l’UCG. Elle considère également le mis en cause comme un simple ami.
Zones d’ombre
Comment I. Ba a eu le numéro de téléphone du défunt avant de l’appeler pour lui faire des reproches, d’autant plus qu’il affirme ne le connaître ni d’Eve ni d’Adam ? A-t-il eu le numéro auprès de la fille, qui serait devenue sa nouvelle dulcinée mais également l’ex-petite amie de la victime ? Comment le défunt peut-il débarquer devant la fille et le mis en cause et commencer à abreuver d’injures celui-ci, s’il n’avait aucune relation sentimentale dans le passé avec la demoiselle ? Autant de questions qui attendent une réponse. Mais, en attendant, I. Ba est toujours en garde à vue.
La mère du défunt - qui était fils unique à celle-ci - et son papa adoptif ont été auditionnés, hier. Alors que le père biologique de la victime n'est plus de ce monde.
A rappeler que le crime (passionnel ?) a eu lieu au quartier Sante Yallah de Thiaroye, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril, vers 1 heure du matin.