Sénégal : les chiffres de la mortalité infantile

Le Sénégal a réduit de plus de deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans, passant de 121 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2005 à 37 pour 1 000 naissances vivantes en 2019.

Bébé

Le Sénégal figure parmi les pays ayant réalisé un grand bond dans la réduction de la mortalité des femmes et des enfants de moins de cinq ans. Pour marquer le dixième anniversaire de l’appel mondial à l’action pour la survie de la mère et de l’enfant de 2012, les Gouvernements du Sénégal et de l’Inde aux côtés de l’USAID, le FCDO (UK) et l’UNICEF, ont réuni à Washington (Etats-Unis), le 21 mars, les parties prenantes mondiales afin de redynamiser les actions collectives pour la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans le monde.

L'Appel à l'action de 2012 a été un événement révolutionnaire qui a catalysé un mouvement mondial visant à améliorer considérablement la survie de la mère et de l'enfant. Depuis 2012, des progrès significatifs ont été réalisés dans la réduction des décès maternels et des moins de cinq ans, et une poignée de pays sont en voie d'atteindre les objectifs de développement durable en 2030.

Le Sénégal a réduit de plus de deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans, passant de 121 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2005 à 37 pour 1 000 naissances vivantes en 2019.

Malgré ces avancées, cinq millions d'enfants de moins de cinq ans continuent de mourir chaque année dans le monde, de maladies évitables et près de la moitié d'entre eux sont des nouveau-nés de moins d'un mois. Le taux de mortalité maternelle continue de stagner et même d'augmenter dans certaines parties du monde.

Au Sénégal, bien que les enfants soient plus susceptibles d'atteindre leur cinquième anniversaire aujourd'hui qu'il y a 10 ans, ils continuent d'être victimes de maladies facilement évitables, telles que les infections néonatales, le paludisme, la pneumonie, la diarrhée et la prématurité, et d'un accès limité aux soins de santé.

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Le taux de mortalité néonatale n’a pas connu une nette évolution au cours des dernières décennies, passant de 28 pour 1 000 naissances vivantes en 2005 à seulement 21 pour 1 000 naissances vivantes en 2019.

Intitulé "Survie de la mère et de l’enfant : une décennie de progrès et d’action pour l’avenir", cet événement a permis de mettre en évidence les progrès réalisés par les pays au cours de la dernière décennie ; de mettre davantage l’accent sur les approches nécessaires pour combler l’écart dans la réalisation des objectifs de développement durable en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ; de présenter le nouveau cadre stratégique de l’USAID pour accélérer les progrès vers la fin des décès évitables d’enfants et de mères ; et de renforcer l’intégration des soins de santé primaires et la prestation de services essentiels de qualité aux femmes et aux enfants.

Au niveau du Sénégal, à l’initiative du ministère de la Santé et de l’action sociale et de ses partenaires, cette célébration a été marquée par un panel de discussions réunissant des experts de la pédiatrie, de la gynécologie, de la direction de la santé de la mère et de l’enfant et des autorités régionales (Médecin-chef de région de Diourbel) pour célébrer les progrès au cours de la dernière décennie, identifier les défis restants et les actions pour les surmonter. Ce panel a été suivi par la retransmission en direct de l’événement de Washington dans les locaux de l’UNICEF à Dakar.

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