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Cancer de l’ovaire : Un simple test va-t-il sauver des vies ?

Chaque année, 7 500 femmes au Royaume-Uni apprennent qu’elles ont un cancer de l’ovaire, souvent à un stade avancé, faute de symptômes précoces. Mais une innovation britannique pourrait tout changer : l’hôpital University College London Hospitals (UCLH) déploie un nouveau test de surveillance, le Roca test, capable de réduire drastiquement le risque de diagnostic tardif.
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Les femmes encore réticentes à la chirurgie préventive

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Jusqu’ici, les femmes porteuses d’une mutation génétique BRCA1 ou BRCA2, à haut risque d’ovaire et de sein, n’avaient qu’une option claire : la chirurgie préventive pour retirer ovaires et trompes. Un choix lourd, synonyme de ménopause précoce et de perte de fertilité. Beaucoup repoussaient l’opération, espérant gagner du temps.

Comment un simple test sanguin change la donne ?

Le Roca test (Risk of Ovarian Cancer Algorithm) s’appuie sur un suivi sanguin du marqueur tumoral CA125, combiné à l’âge, au statut ménopausique et aux gènes BRCA. Un dosage tous les quatre mois permet d’identifier des hausses anormales, même en restant dans la « zone normale ».Selon le Pr Adam Rosenthal, gynécologue à l’UCLH : « Cela nous permet de détecter des cancers plus petits, avant les symptômes, et d’intervenir avec des chirurgies moins lourdes ». Les études montrent que ce suivi réduit de moitié le nombre de diagnostics à un stade avancé.

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Quand le Roca test aide à retarder une chirurgie lourde

Carly Cayser, 45 ans, porteuse d’une mutation BRCA2 après un cancer du sein à 40 ans, a choisi de repousser l’ablation de ses ovaires. Elle témoigne : « Tant que mes résultats restent normaux, je peux retarder un peu la chirurgie. C’est un vrai soulagement ».

Comprendre le cancer de l’ovaire

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Vers un dépistage national du cancer de l’ovaire ?

Le test, déjà validé par UCLH avec l’appui du NHS North Central London Cancer Alliance et de GENinCode, pourrait devenir un programme national. Les experts espèrent qu’il mettra fin au « code postal » des soins, évitant que l’accès dépende de la région. Ses limites ? Il ne remplace pas la chirurgie préventive, mais donne du temps et de la flexibilité aux femmes concernées. Prochaine étape : un déploiement à grande échelle et une intégration dans les recommandations internationales.

SOURCE : PasseportSanté

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