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La Maison des Nations-Unies finalement délocalisée à Nairobi ?

La Maison des Nations Unies, sise dans la nouvelle ville de Diamniadio qui devait accueillir plus d’une trentaine d'agences des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest pourrait être délocalisée à Nairobi plutôt qu'à Abidjan. Le Système des Nations unies s’apprête à investir plus de 220 milliards Cfa pour construire et rénover des locaux au Kenya.
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220 milliards de francs CFA pour agrandir les installations de l'ONU à Nairobi

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Le régime de Macky Sall avait décidé ainsi de mettre gracieusement près de 2000 bureaux à la disposition de l'organisation onusienne avec l'accord de cette dernière de libérer leurs locaux dans Dakar pour se regrouper à Diamniadio. Mais le nouveau pouvoir du Président Bassirou Diomaye Faye a décidé d'y mettre un veto, pour imposer à l'Onu de nouvelles clauses, vu la situation économique et financière que traverse le pays. Face à ce désaccord, Le Quotidien informe que le Système des Nations unies prévoit d’investir plus de 220 milliards de francs CFA pour agrandir ses installations à Nairobi, au Kenya, afin d’être en mesure d’abriter plusieurs bureaux et agences. Au détriment de Dakar.

Les Nations unies réticentes à payer le loyer

La note interne parcourue par Le Quotidien indique que les agences comme l’Unicef, l’Onu-Femmes et l’Unfpa notamment verront leurs opérations dirigées à partir de la capitale du Kenya. La source de l’information souligne que cette opération, une fois accomplie, mettra le bureau des Nations unies à Nairobi au niveau de ceux de New York aux Etats-Unis, de Genève en Suisse ou de Vienne en Autriche. Il semblerait que les Nations unies seraient réticentes à payer le loyer auquel voudrait les soumettre l’Etat du Sénégal. Les collaborateurs de M. Guterres auraient même brandi la menace de plier bagage pour d’autres villes plus clémentes pour leurs activités. Des sources très bien informées avaient mis en avant le fait que les bureaux régionaux de l’Onu établis au Kenya ne payaient qu’un shilling kenyan symbolique, en termes de loyer, pour les bureaux qu’ils occupaient.

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On sait que lors de leur bras de fer et leur volonté de délocalisation, les Nations unies ont exploré l’idée de s’établir à Abidjan. Sans doute l’instabilité nouvellement créée par la situation politique préélectorale a dû les pousser à mieux considérer la capitale kényane, une zone dont ils maîtriseraient mieux les rouages.Reste à savoir si les nouveaux développements qui se préparent à Nairobi concernent aussi la capitale sénégalaise. Ici, aussi bien les officiels sénégalais que le personnel onusien, tout le monde se réfugie dans l’ignorance.

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