Immunité fragilisée
Selon la psychologue de la santé Dr Sue Peacock, le sommeil est un moment clé où le corps produit des cytokines, molécules qui combattent virus et bactéries. « Moins on dort, moins on en fabrique, ce qui accroît la vulnérabilité aux infections » explique-t-elle. L’analyse de sept études, publiée dans Current Biology, confirme : chez les hommes, moins de 6 h de sommeil affaiblit significativement l’efficacité vaccinale, surtout entre 18 et 60 ans.
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Hormones, poids et fertilité en jeu
Le manque de sommeil dérègle aussi les hormones de l’appétit (cortisol, leptine, ghréline). Résultat : fringales nocturnes, surconsommation calorique et risque accru de surpoids. Chez les femmes, la spécialiste Dr Katharina Lederle note que le déficit de sommeil élève la TSH (hormone thyroïdienne), entraînant troubles menstruels, absence d’ovulation et fausses couches répétées.
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Cerveau et émotions perturbés
L’anxiété forme un cercle vicieux : moins on dort, plus l’angoisse s’installe, et plus elle empêche de dormir. Le Dr Peacock précise : « L’anticipation anxieuse et la peur de ne pas dormir aggravent l’insomnie, créant une boucle sans fin ». Ce déficit altère aussi la mémoire, l’attention et pourrait augmenter le risque d’Alzheimer.
Maladies chroniques et perte de productivité
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Hypertension, diabète, infarctus : le manque de sommeil accroît le risque de maladies cardiovasculaires et métaboliques. Côté travail, une étude américaine montre que les salariés dormant 5 h par nuit perdent 2,22 jours de productivité par an, contre 1,48 jour chez ceux qui dorment 8 h. Les experts conseillent : horaires réguliers, pas d’écrans avant le coucher, activité physique en journée, éviter alcool et sucre le soir.
SOURCE : PasseportSanté