Loin des paillettes et des publications lisses d’Instagram, c’est une Fatel Sow vulnérable, sincère et profondément humaine que les Sénégalais ont découvert à la télévision. Invitée sur le plateau de Pape Cheikh Diallo, l’influenceuse a accepté de se dévoiler, brisant le silence sur des épisodes marquants de sa vie personnelle. D’un ton calme mais chargé d’émotion, Fatel a parlé de ses fausses couches un sujet encore tabou dans notre société, souvent passé sous silence, malgré la douleur immense qu’il engendre. Elle a également abordé l’infidélité de son époux, une épreuve qu’elle a choisi de partager sans détour, assumant ses fragilités avec une rare honnêteté.
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Autre point marquant de son témoignage , les harcèlements subis en ligne et dans la vie réelle, une réalité que vivent de nombreuses figures publiques mais que peu osent raconter publiquement. Par son récit, Fatel a mis des mots sur les blessures invisibles de la notoriété. Face à elle, Pape Cheikh Diallo s’est montré à la hauteur de la situation. Attentif, posé et respectueux, il a su créer un espace de parole sécurisant, où l’invitée a pu se livrer sans peur d’être jugée. Suite à cette séquence forte en émotion, Fatel Sow a tenu à adresser un message à l’animateur, qu’elle a publié sous forme de lettre « Merci à Pape Cheikh Diallo de m’avoir offert cet espace de vérité. J’avais besoin de parler, d’être entendue sans jugement. Ce que vous avez fait n’est pas juste une interview : c’était une libération. Merci pour votre humanité. »
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Un message court mais chargé de reconnaissance, qui a été largement relayé sur les réseaux sociaux, où les internautes ont salué le courage de l’influenceuse. À travers cette émission, Fatel Sow n’a pas seulement raconté son histoire , elle a aussi touché des milliers de femmes qui, elles aussi, vivent des douleurs tues, des ruptures silencieuses, des combats intérieurs. Son témoignage, loin du voyeurisme ou de la complaisance, invite à une réflexion plus profonde sur la nécessité d’écouter, de comprendre, et surtout, de ne jamais juger ce qu’on ne vit pas soi-même.