Samedi dernier, Th. A. Tall a été arrêté dans le cadre d’une enquête menée par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par l’homme d’affaires M. Sarr. Ce dernier l’accuse d’escroquerie lors d’une vente d’or. Conduit à la DIC, le fils du khalife a été placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. À l’issue de l’enquête préliminaire, Th. A. Tall a été déféré devant le parquet financier, avant que le dossier ne soit confié au juge du 3ᵉ cabinet d’instruction.
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Selon nos confrères de Seneweb, le magistrat l’a inculpé pour association de malfaiteurs et escroquerie, mais l’a placé sous contrôle judiciaire, estimant que le dossier présentait « des contestations sérieuses ». Le fils du khalife général a nié toute implication directe dans l’affaire. Selon ses explications, il se serait uniquement limité au rôle de médiateur entre le vendeur, L. Diallo, et l’acheteur, M. Sarr, alors que les deux parties étaient en litige sur l’authenticité du métal précieux. Il affirme avoir tenté de calmer les tensions à l’hôtel où se déroulait la transaction, avant que des tests soient effectués sur l’or. L’acheteur aurait ensuite expédié le métal à Dubaï pour expertise, mais cinq jours plus tard, son partenaire aurait déclaré l’or faux.
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Ses avocats, Me Borssou Pouye, Marème Datt et Alioune Badara Ndiaye, ont sollicité sa mise en liberté provisoire. Ils invoquent « de sérieuses contestations » sur l’imputabilité des faits, soulignant que la partie civile aurait dû produire une contre-expertise pour confirmer la fausseté de l’or et fournir des preuves établissant l’existence d’éventuels associés dans l’opération.