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Le tera-meeting du 8 novembre, organisé par Pastef, risque d’être marqué par une polémique inattendue. En effet, Sokhna Aïda Diallo, épouse du défunt guide des Thiantacounes Cheikh Béthio Thioune, a annoncé sa contribution à l’événement par un “berndé”, un repas traditionnel offert à une assemblée. Une initiative perçue par certains comme un geste de solidarité, mais qui en dérange d’autres au sein du parti.
Membre de Pastef, Cheikh Diaw estime que ce don doit être refusé : “Quand on gère un pays, on ne mélange pas les espaces. La religion garde sa dignité, la politique assume ses responsabilités et les intérêts personnels restent à leur place. Ce que l’on confond aujourd’hui devient une entrave demain. Notre projet exige de la clarté, pas du mélange”, a-t-il déclaré. Mais cette position n’est pas partagée par tous. Un autre membre du parti nuance en rappelant que Sokhna Aïda Diallo n’est pas la première à offrir un tel geste aux patriotes : “À force de vouloir se méfier de tout et de tout le monde, on risque de passer à côté d’opportunités et de merveilleuses personnes”, soutient-il. Un troisième cadre du parti au pouvoir ajoute que la liberté de contribution doit être respectée : “Si les patriotes refusent ce ‘berndé’, ils doivent aussi refuser tous les autres. Sokhna Aïda Diallo est une citoyenne avant tout. Elle est libre de soutenir qui elle veut. Que dites-vous du MODAP qui regroupe uniquement des hommes religieux ?”
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Alors que le tera-meeting approche, le Pastef se retrouve face à un dilemme : accepter ou non le “berndé” d’une figure aussi controversée que Sokhna Aïda Diallo au risque de rouvrir un vieux débat sur la laïcité et l’influence des guides religieux dans l’espace public.