« Il existe plusieurs opportunités de financement entre les collectivités territoriales et les autres partenaires potentiels du secteur privé, qui n’attendent que des projets à financer », a signalé M. Youssfi, administrateur d’une société de conseil.
Les collectivités territoriales africaines devraient avoir une meilleure lecture de la géopolitique actuelle des financements, qui a tendance à privilégier des projets de développement liés à la finance verte et durable, afin d’en profiter, a suggéré l’expert marocain en finance et climat Adil Youssfi.
Il intervenait à un panel sur les financements innovants, en marge de la deuxième édition du forum international Avenir-Territoires, ouverte le même jour à Rabat, la capitale administrative du Maroc. Adil Youssfi faisait notamment allusion aux fonds dits nordiques de développement (FND) en parlant de ces partenaires potentiels des collectivités territoriales africaines, qui n’attendent que des projets à financer.
Adil Youssfi rappelle que ces fonds « octroient des financements sous forme de dons pour les interventions liées essentiellement au changement climatique dans les pays à faible revenu ». L’expert marocain signale qu’ il existe aujourd’hui du cash qui n’attend que des projets à financer’’. M. Youssfi a toutefois déploré la « méconnaissance » de ces instruments par les élus territoriaux et les administrations chargées de la mise en œuvre des projets portés par les collectivités territoriales.
Il a recommandé à ces dernières d’élaborer « des projets verts et socialement responsables pour pouvoir bénéficier des financements innovants ». Pour y arriver, les collectivités territoriales doivent avoir une certaine « culture financière » et des ressources humaines qualifiées, selon lui.