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La CEDEAO a lancé un nouvel ultimatum aux autorités de la transition malienne et guinéenne.
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Des élections au Mali, rien d’autre. C’est ce que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) exige des autorités de la Transition au Mali. Au regard de la résolution prise par l’organisation sous-régionale, lors de son 60ème sommet tenu ce dimanche à Abuja, la capitale économique du Nigeria, la Transition au Mali doit, ni plus ni moins, connaître sa fin à l’issue de la tenue des élections au mois de février prochain. Et certains dirigeants n’ont pas manqué de faire remarquer que la date du 28 février 2022 demeure celle de la fin officielle de la Transition au Mali. Au cas contraire, les dirigeants de Bamako s’exposent à des sanctions de la part de l’organisation aux 15 Etats membres.
«Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022», a indiqué Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission de la CEDEAO, devant la presse.
Seulement, cette mesure est liée à une condition : si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir. Cette partie de la résolution du 60ème sommet de la CEDEAO concernant le Mali est rendue publique alors que, la veille, il a été fait état, d’après Rfi, d’une lettre de deux pages écrites par le président de la Transition malienne, qui a fait grincer des dents dans la salle, qui abritait un dîner regroupant les chefs d’Etat des pays membres de l’organisation sous-régionale. Dans la missive, le Colonel Assimi Goïta, dans le courrier adressé au président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO, s’est engagé à fournir un chronogramme détaillé des élections au plus tard le 31 janvier 2022.
Pour le cas de la Guinée, pour le moment, aucune information concernant le cas de la Guinée où le Colonel Mamadi Doumbouya a renversé par coup d’Etat, le 5 septembre dernier, le Président Alpha Condé, n’a fuité jusqu’à samedi, il était fait mention de l’absence de chronogramme au sujet des prochains scrutins. Et à Conakry, les militaires marchent à pas de sénateurs, a fait observer lors du dîner l'un des participants.