Affaire Ndiaga Diouf : les options qui s’offrent à Barthélémy Dias

Le procès en appel de Barthélémy Dias dans l’affaire du meurtre du jeune lutteur Ndiaga Diouf sera appelé à la barre de la Cour d’appel de Dakar aujourd’hui mercredi 21 septembre 2022.

Bathélémy Dias a été élu maire de Dakar lors des élections locales du 23 janvier 2022

Barthélémy Dias fait face son destin (politique) aujourd’hui mercredi 21 septembre 2022. Que risque l’actuel maire de Dakar ? La Cour d’appel de Dakar peut corser la peine comme l’a requis le parquet en condamnat Barthélémy Dias à 5 ans de prison.

Elle peut aussi confirmer la décision rendue par le premier juge, si elle estime que cette décision est correcte. Aussi, la Cour peut estimer que Barthélémy Dias n’a rien à voir avec la mort de Ndiaga Diouf tué en 2011 devant les locaux de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.

Dans ce cas, Barth’ sera relaxé purement et simplement. Aussi, toutes les probabilités sont possibles. S’il est condamné à 5 ans de prison, est-ce qu’il va perdre son mandat de député ou de député ? Selon certains juristes notamment l’avocat Me Abdy Ndar interrogé par L’OBS, cette condamnation n’aura aucun incident sur son statut de maire ou de député au motif les faits sont antérieurs à ce qu’il est devenu aujourd’hui. Même si la Cour d’appel confirme le premier jugement. Il a déjà purgé sa peine. C’est dire qu’il n’y aura aucun risque sur ses mandats.

Selon d’autres juristes, l’actuel maire de la ville de Dakar risque d’être rattrapé par les articles L29 et L30 de l’actuel Code électoral modifié en juillet 2021, et qui disqualifient tous « ceux condamnés pour des délits passibles d’une peine de 5 ans d’emprisonnement ». Pour cause, lors de son procès en appel de ce mercredi 2 mars 2022, appel qu’il a lui-même sollicité, le procureur a requis 5 ans de prison ferme contre Barthélémy Dias.

Pour rappel, l’article L30 stipule que « ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : 1) les individus condamnés pour crime ; 2) ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieure à un mois, assortie ou non d’une amende, pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiants, détournement et soustraction commis par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits passibles d’une peine supérieure à cinq (05) ans d’emprisonnement ; »

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT