Il faut bien écouter Alioune Tine

Avec le processus électoral présidentiel le plus long marqué par les contentieux judiciaires préélectoraux les plus longs, les plus variés et les plus complexes, marqués aussi par des violences inédites, violences d’état comme violences de la rue, le résultat est qu’on n'a jamais connu autant de détenus, militants politiques de l’opposition, de la Société civile et de journalistes en prison.

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Le diagnostic d’Alioune Tine est grave. Il est sans appel. C'est vrai qu’après tant de retentissements, tant de violences aussi bien verbales que physiques, la seule chose qui devait être au cœur des préoccupations c’est la discussion sincère pour espérer une élection sans anicroches.

Malheureusement le dialogue politique qui était censé remettre à plat toutes les divergences pour partir sur un bon pied, a été un vrai échec. Les résultats n’ont pas été fameux si l’on sait que la crise est devenue plus profonde.

Le dirigeant Afrikajom Center ne sait pas si bien dire quand il affirme que la situation annonce une campagne électorale et une situation post électorale incertaine. « Il faut un minimum de dialogue pour un minimum de consensus. Il faut le faire par réalisme, par pragmatisme et pour mettre un terme au combat sans fin entre le Président sortant et le principal opposant du pays ». Dés lors, s’arrêter, ne serait-ce que pour faire le point ensemble. Guérir de l’obsession, de l’usure et du ressentiment du fait du pouvoir. Vivement que Tine ne prêche pas dans le vide.

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