Concernant le leader de l'ex-Pastef, Ousmane Sonko, le diplomate révèle qu’il a entrepris des démarches pour désamorcer la situation.
Intervenant à l'émission « Le Jury du Dimanche » sur la RFM, Souleymane Jules Diop, représentant du Sénégal à l'UNESCO, est revenu sur les questions brulantes du moment : présidentielle, Sonko, etc.
Souleymane Jules Diop
Lire Aussi
« Moi, dès le début, j’ai entrepris des démarches avec des gens. J’ai appelé notamment Alioune Tine pour lui dire qu’avec tout ce qui s’est passé, avec le refus d’Ousmane Sonko d’aller répondre à la justice, je ne vois pas comment l’État pourrait perdre la face. Je crois que son arrestation est inéluctable », a déclaré Souleymane Jules Diop.
Il s'est inquiété de la faisabilité de l'élection en février, compte tenu des contentieux en cours, notamment sur le plan juridique. Il a émis des réserves sur la qualité des textes régissant le processus électoral, les qualifiant de peu élaborés et d'imprécis.
« Nos textes ont été élaborés sans envisager certains cas, certains scénarios, y compris celui que nous avons d’avoir pour la première des requêtes concernant la déchéance », a-t-il fustigé.
Concernant le report de la présidentielle de février 2024, l’ancien ministre reste très sceptique.
ADVERTISEMENT
« Je pense qu’à quelques mois de la présidentielle, nous ne sommes pas prêts. Nous risquons de connaître des convulsions, des contestations, des difficultés, des mouvements de rue qui risquent de compromettre pour longtemps la sécurité de ce pays et peut-être sa défense », se désole-t-il.
