Santé : Le Sames décrète une grève de 48 heures et exige une "réponse immédiate" à ses revendications

Le syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (Sames ) a prévu d’observer une grève de 48 heures, les 15 et 16 mars prochains.

SAMES

Pour le respect de l’inviolabilité de l’intégrité physique, morale, matérielle et de la neutralité des agents de santé, les syndicalistes exigent une signature des responsables des partis politiques et de la société civile.

Dans un cadre de crise sanitaire, avec le nombre exorbitant des cas de contaminations et de décès liés à la covid-19, les médecins du Syndicat autonome du Sénégal vont observer un mot d’ordre de grève de 48 heures, lundi et mardi prochain.

« Cette semaine, la grève ne concerne pas les urgences, la prise en charge des malades de la covid-19 et les activités de la vaccination à la covid-19 », ont faits savoir les blouses blanches qui, avant de déclaré qu’elles ne délivreront pas de certificat médical, ni de certificat de genre de mort encore moins des documents médicolégales.

Dans le document signé par le Dr Amadou Yéri Camara, Secrétaire général du Sames, il est notifié un démarrage d’une campagne de communication dénommée «Touche pas à mon docteur »

La grève que veut observer le Sames, est due à leur désaccord, suite au déroulement de la campagne de vaccination. Selon les syndicalistes, les politiciens en profitent pendant que les étudiants chercheurs à la faculté de médecine ainsi que leurs collègues, qui courent un risque comme les autres praticiens hospitaliers, se voient priver la vaccination à la covid-19.

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La note a également dénoncé la spécialisation (DES) qui constitue un calvaire pour les femmes en grossesses. Selon le Sames, les droits de ces femmes sont reniés. « Elles n’ont pas de congés de maternité, ni heure d’allaitement et redoublement quasi-systématique », ajoute le communiqué.

Le syndicaliste des médecins du Sénégal ont également déploré l’acte de la Deps (Direction des établissements publics de santé), qui aurait signé une note de service remettant en cause les acquis des agents de santé des hôpitaux, pour se fixer des prérogatives avec le Ministre de la santé et de l’action sociale.

Dans la foulée, les syndicalistes exigent la vaccination immédiate des étudiants en médecine et des médecins spécialistes. Le Sames exige également le retrait de la note ‘’illégale’’ de la Deps, la signature par les responsables des partis politiques et ceux de la société civile, d’une charte pour le respect de de l’inviolabilité de l’intégrité physique , morale et matérielle et aussi de la neutralité des médecins.

La prise en compte de la spécifié de la femme dans sa formation en spécialisation et le bénéfice de tous les droits conférés par le code de la travail n’est pas en reste. Ainsi, demandent les syndicalistes, la finalisation de négociations sérieuses de leur plateforme revendicative.

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