Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS, ce 20 juin, montrent une centaine de téléphones exposés, des puces téléphoniques, des cartes mémoires et des clés USB, des objets pointus et coupants ainsi que de l’argent. Ce qui a le plus surpris dans cette découverte, c'est un exemplaire du Saint Coran dont certaines pages avaient été découpées pour dissimuler un téléphone.
Une fouille réalisée dans les chambres de la prison du camp pénal de Liberté 6 a permis de découvrir un ensemble d’accessoires et de produits interdits.
telephones portables
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D'autres articles trouvés lors du contrôle effectué par les services de l’administration pénitentiaire incluaient la présence de chanvre indien. Les agents ont réussi à saisir une bonne quantité de cette substance interdite. Cette découverte témoigne d'une série d'objets qui révèlent l'insécurité régnant dans cet établissement pénitentiaire.
«Les détenus font preuve d'une grande astuce. Ils cherchent constamment à dissimuler habilement des objets interdits. Suite à cette fouille, nous avons saisi de nombreux téléphones portables, une quantité non négligeable de chanvre indien, ainsi que divers instruments tels que des cuillères transformées en armes pour se défendre en cas de fouille ou lors de conflits entre détenus», a déclaré le directeur de la sécurité pénitentiaire.
Camp pénal Liberté 6 Dakar
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L'inspecteur Yankhoba Dembélé souligne que les agents ont agi en conformité avec les règles légales encadrant l'utilisation de la force en milieu carcéral en cas de refus ou de troubles constatés parmi les détenus.
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«Les agents ont tenté des négociations pour les ramener dans leurs chambres, cependant, certains détenus ont catégoriquement refusé et, par des propos injurieux, ont contraint les agents à recourir à la force pour les ramener dans les chambres», a expliqué l'inspecteur Yankhoba Dembélé.
Malgré tout, l'autorité a assuré que la situation était sous contrôle et que le calme était revenu. Cette découverte survient 24 heures après la mutinerie qui a éclaté dans la prison, où des images ont été partagées en ligne. Une enquête a été annoncée pour clarifier cette affaire.
