Alors que gémissent encore les derniers cliquetis d'une émeute sanglante, un nouveau front est ouvert par les enseignants à trois semaines de la fin de l'année scolaire, n'est pas pour faire baisser le thermomètre.
Les enseignants du moyen secondaire déterrent la hache de guerre.
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Regroupés autour du G7, les enseignants mettent la pression sur l'État à qui ils réclament le respect du protocole d'accord du 26 février 2022. Leur dernier plan d'action de soixante-douze heures de grève intègre la boycott systématique des compositions du second semestre. Suite aux enseignants et élèves arrêtés dans l'affaire Sweet beauty.
Mais à y voir plus clair, cette subite radicalisation fait suite aux deux énormes ponctions opérées sur leur salaire du mois de mai et juin. Et pour le dernier mois, coïncidant avec la tabaski, cette mesure de ponction pour faits de grève décidée par le ministre de l'éducation les a rendue effervescent.
Dès lors, court-on irrémédiablement vers une fin d'année difficile et incertaine ? Tous les signes y concourent. Cheikh Oumar Anne y a aussi une part de responsabilité. Le ministre de l'éducation en prenant sur lui cet énorme acte avec son lot de dégâts sociaux devrait trouver beaucoup d'énergie pour ramener à la raison les enseignants.