En procédant à une augmentation des salaires dans certains secteurs, le Gouvernement avait ouvert la boîte de Pandore. A l’image des agents de l’Etat, les travailleurs du secteur parapublic réclament eux aussi une revalorisation salariale.
Des agents des sociétés parapubliques réclament une augmentation de salaire.
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Ils l’ont fait savoir hier en conférence de presse à travers un cadre de concertation des sociétés parapubliques qui regroupe la Saed, l’Isra, l’Anida, l’Ancar, la Dpv, la Sodagri, l’Inp et Gts Sa. Selon leur porte-parole, Moussa Diouf, les travailleurs du parapublic sont les grands oubliés de l’Etat. Ce qui est à l’origine de leur courroux. Ainsi, face à la flambée des prix qui impacte leur quotidien, le sieur Diouf attire l’attention des autorités sur cette discrimination.
Or, dit-il, l’on ne peut parler de développement en occultant le secteur parapublic en charge de l’agriculture. Nous appelons, dit-il, le président de la République à revaloriser les salaires du secteur parapublic dont les membres, ajoute-t-il, souffrent en silence.
Il faut rappeler que le ministre des Finances et du budget avait annoncé le 10 juin dernier, lors du point de presse du gouvernement, que les autres agents de la Fonction publique seront pris en compte dans la revalorisation des indemnités. Il avait annoncé qu’une étude «est en cours» et des propositions allaient être soumises au président de la République avant la fin du mois de juin. L’objectif était de régler ce besoin général de réajustement ou revalorisation du système indemnitaire des agents de la Fonction publique.