L'Armp et la Dcmp avaient refusé d'autorisé au Fonsis à passer un gré à gré de 92 milliards FCFA avec le Groupement Quantum et Ghesa pour la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il s’agit d’un gré à gré de 92 milliards de francs CFA.
Un marché de gré à gré de 92 milliards FCFA a été accordé au forceps au Groupement Quantum et Ghesa pour la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec
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La DCMP considérant que le Fonds n’avait pas fourni assez d’éléments pertinents justifiant sa demande, au regard du Code des marchés, a rejeté le marché. Elle motive son refus que l'autorité contractante n'a pas démontré, à suffisance, l'aspect imprévisible et extérieur de la situation décrite pour solliciter une entente directe, sur le fondement de l'article (76.2b)du code des marchés publics. Suite à l'avis émis par la Dcmp, le Fonsis a saisi l'Armp pour arbitrage.
Il soutenait ainsi que la reconstruction de l'hôpital Le Dantec constitue un motif impérieux d'intérêt général d'autant que plus que tout incident pouvant survenir serait dramatique du fait du positionnement de l'établissement comme pôle d'enseignement de recherche, de formation et d'offres de spécialités médiales.
Saisie pour arbitrage, l'Armp a adopté la même posture avant d'être obligée par la présidence de la république de valider le marché.
D’après Libération, le 17 août dernier, le secrétaire général de la Présidence saisit l’ARMP d’une correspondance classée «Secret» pour valider le marché de gré à gré de 92 milliards au profit de Quantum et Ghesa pour la reconstruction de l’hôpital Le Dantec.
12 jours plus tard, soit le 17 aout dernier, le secrétaire général de la Présidence saisit l’ARMP par lettre estampillée «Secret» pour valider le marché de gré à gré de 92 milliards au profit de Quantum et Ghesa pour la reconstruction de l’hôpital Le Dantec.